" Creativity is allowing yourself to make mistakes.
Art is knowing which ones to keep. "
– Scott Adams
Bienvenue dans mon univers.
Démarche
Après plusieurs années à pratiquer l'aquarelle, le dessin figuratif au plomb et la photo (macro), je privilégie actuellement l'abstraction, dans une approche hybride entre techniques traditionnelles (estampe) et numériques (outils technologiques). En effet, dans ma démarche, une fusion s'opère entre le matériel et l'intangible, entre mon besoin de contact avec le médium et la liberté que m'offrent les logiciels graphiques, ainsi que l'expertise que je possède de ceux-ci. Ainsi, j'imprime d'abord des monotypes à l'acrylique ou à la gouache. Ensuite, je traite ces empreintes numériquement et les assemble en un « collage pixelé » où l'échelle macroscopique des textures est exploitée. La direction créative est inconsciente et le résultat m'est étranger au départ car la thématique du hasard m’interpelle. L’œuvre finale est une estampe digitale grand format imprimée sous ma supervision au laboratoire spécialisé du Centre en art actuel Sporobole avec encres pigmentées et sur support de qualité muséale. C’est dans l’architecture, le design, les sciences, le monde naturel et la nature humaine que je puise principalement mon inspiration. On souligne souvent des qualités esthétiques japonaises à mes oeuvres abstraites, un écho que je ne recherche pourtant pas consciemment. L'esprit dans lequel je crée mes monotypes tend vers l'automatisme alors qu'à l'étape du collage numérique, je me reconnais dans le mouvement plasticien. |
Bio
Née à Montréal d'une mère canadienne (Québec) et d'un père argentin d'origine italienne (Milan), j'ai grandi au Maroc, à Barhein et à Sherbrooke. Diplômée en graphisme du Collège de Sherbrooke (1999) et bachelière spécialisée en anthropologie de l'Université de Montréal (2004), j'ai complété ma formation universitaire à l'Université Aix-Marseille, Aix-en-Provence (France). Ce séjour dans un lieu imprégné de culture et de lumière fut d’une grande inspiration et a fait renaître ma création artistique mise de côté pendant mes études et autres occupations professionnelles. Aujourd'hui artiste en arts visuels professionnelle, illustratrice et graphiste, je vis et travaille à Sherbrooke (Québec, Canada). |
Le monotype
Le monotype est un imprimé n’existant qu’en un seul exemplaire, réalisé en appliquant un médium sur une surface non gravée et non poreuse (acrylique, métal, verre ou autre), transféré sur un support, habituellement le papier, par pression manuelle ou mécanique. Il se distingue ainsi des autres formes d'estampes par l'usage d'une matrice éphémère vierge, sur laquelle l'artiste peint directement et le caractère spontané du processus. Seule technique d'impression originaire d'Italie, le monotype fut inventé par Giovanni Benedetto Castiglione vers 1648. « Le monotype tire de l’empreinte, qui est transfert et métamorphose, une part de sa spécificité.» - Patrice Vermeille, URDLA « L’impression transférée sur papier peut se faire en frottant avec la paume de la main, avec un instrument adéquat ou en se servant d’une presse, donnant ainsi lieu à une œuvre unique ! » - Sanders Pinault, artiste " Monotype is a print medium whose simple concept, spontaneous process, and elegant result attract both artists and collectors. " - The Painterly Print : Monotypes the from Seventeenth to the Twentieth Century, The Metropolitan Museum of Art and the Museum of Fine Arts, Boston, 1980. " I enjoy the monotype’s spontaneity and the painterly look of its images. " - James W. Mah, artiste «Monotypistes» à travers le temps / "monotypists" through time : Degas, Rembrandt, Castiglione, Matisse, Picasso, Pissaro, Klee, Gauguin, Cassatt, Lautrec, Prendergast Chase, Jim Dine, Sam Francis, Robert Motherwell, Richard Diebenkorn. |
L'estampe numérique
On parle aussi «d'estampe digitale » ou de « digigraphie » (France). De mon côté, je retiens l'appellation « pixographie » ou «pixotype ». Le fichier de données numériques, entièrement réalisé par l'artiste, constitue la matrice de l'estampe. « Pour la gravure, on a une matrice, une plaque de métal, mais en estampe, on dit que la matrice, c'est le fichier numérique » - Valérie Boivin, artiste L'artiste imprime son tirage ou le supervise via une imprimante à jet d'encre spécialisée en digigraphie de haute qualité. Celle-ci transpose la matrice pixlée sur un support par dépôt d'encres pigmentées de qualité muséale. En effet, la conservation minimale des encres et du support est de 60 années. Le tirage doit être limité à moins de 30 exemplaires afin de conserver le statut d'oeuvre originale, signée et numérotée selon les normes. On retient donc l'importance :
Quelques artistes en art numérique : Étienne Saint-Amant, Raymond Aubin, Luc St-Jacques, Sebastien Worsnip,Valérie Boivin, Vincent Rousseau, Susan St-Laurent. Merci à l'artiste Vincent Rousseau dont la définition très pertinente m'a permis d'entamer une réflexion approfondie et éclairée. |
Monotype, Natacha Sangalli, 2019.
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Associations
Membre de : • Caravansérail • Sporobole centre en art actuel • Conseil de la culture de l'Estrie • L'Imprimerie centre d'artistes
Membre de : • Caravansérail • Sporobole centre en art actuel • Conseil de la culture de l'Estrie • L'Imprimerie centre d'artistes
Admiratrice de... /À fan of...Niki de Saint Phalle
Christo David Sorenson Richard Serra Francine Simonet Eduardo Chillida Marcel Barbeau Toru Kamiya Olivia Steele Margy Malan Antoni Gaudi |
Monserrat Duran Muntadas
Sebastien Worsnip Andy Goldsworthy Mary Meigs Tara Donovan Dale Chihuly Pierre Bonnard Alfred Pellan Marie Claire Blais Joan Miró Et tellement d'autres... |
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